Jolitorax le père-Noël 

Appelé à l’origine La Réunion des pères-Noëls et comportant 10 pages, cet album était le tout premier de Thomas. C’est aussi le plus redessiné, quatre fois en tout, entre 2010 et 2018, aboutissant à cette version finale de 46 pages. 

Un lecteur averti reconnaîtra sans doute les bandes dessinées dont Thomas s’est inspiré pour les décors de cet album, La frontière de la vie, album de Yoko Tsuno, par R. Leloup, figurant en tête (pages 14 à 17). 

Chronologiquement le premier album de la série réalisé, il n’est issu que d’une seule réécriture de son prédécesseur, ce qui est un record pour la série. On y trouve le plus de références à l’oeuvre de Goscinny et Uderzo, d’où quelques anachronismes (les protagonistes voyagent en paquebot page 8, puis accostent dans un oppidum gaulois où l’on roule en char une page plus loin). 

La page 12 de l’album a été réalisée avec l’aide du dessinateur Ptiluc et d’un crayonné qu’il avait exécuté pour l’occasion. 

La première version du tome 4 de la série date de 2012, avec un album intitulé Jolitorax et le Juge. Les titres des albums ayant été planifiés à l’avance dès le premier tome, Thomas avait dû construire son histoire en fonction du titre qu’il avait choisi deux ans plus tôt, d’où un album original suivant de très près l’album Le Piano Sauvage de Fred. C’est en 2016, alors que cet album a déjà été repris deux fois, que Thomas se décide à inventer une nouvelle histoire et un nouveau titre lui correspondant. 

On y notera quelques références à L’affaire du collier d’E. P. Jacobs (pages 6 à 11).